Bonjour,
Il y a quinze jours, nous vous proposions de (re)découvrir un petit ouvrage d’Auguste Escoffier consacré au lait: Le lait frais, c’est la santé.
Cette semaine, je suis heureux de vous annoncer que nous allons rééditer l’intégralité des numéros du Carnet d’Épicure, la revue fondée à Londres en 1915 par ce même Auguste Escoffier.
Le Carnet d’Épicure fait partie des ouvrages qui ont façonné la gastronomie française. Édité à Londres, à l’initiative d’Auguste Escoffier, Le Carnet d’Épicure va rapidement devenir une revue mythique pour tous les gastronomes.
Mythique parce qu’Escoffier en est le créateur ; mythique également car rares sont ceux qui peuvent se targuer d’en posséder ne serait-ce qu’un exemplaire. Il est aujourd’hui pratiquement impossible de mettre la main sur cette précieuse revue.
Il nous apparaît pourtant essentiel de (re)lire aujourd’hui ces carnets dans leur ensemble et non seulement quelques petits extraits de-ci de-là. Nous avons donc décidé de rééditer intégralement chaque numéro en format numérique. Ces textes nous apportent un témoignage inédit de ce que fut la cuisine française au début du XXe siècle même si, il faut l’admettre, certains ne méritent pas totalement de retenir notre attention. Cependant, on y trouvera également des articles d’une rare modernité tant par leur sujet que par leur propos.
Cette modernité, nous la revendiquons en vous proposant une mise en page contemporaine. C’est pour cela que cette édition s’intitule +110. Nous allons en effet chaque mois, 110 ans jour pour jour après la parution de l’édition originale, redonner à lire Le Carnet d’Épicure tel une revue contemporaine.
Chaque 15 du mois, vous pourrez donc découvrir un nouveau numéro du Carnet d’Épicure +110 en vente uniquement sur notre site. Mais comme nous n’aimons pas faire les choses comme tout le monde et que nous vous aimons beaucoup, nous allons vous permettre de télécharger gratuitement les numéros durant 110 heures avant leur parution. Soit entre le 10 du mois à 10 heures et le 14 du mois à minuit. Si ça ce n’est pas un super cadeau…
À partir du 15 du mois, chaque numéro sera vendu 7 €.
Voilà, vous savez comment vous cultiver à moindre frais.
Un exquis mot à déguster
Dans le même ordre d’idée (attention, ceci est une super transition), le quatrième numéro d’Agueusie, journal gratuit et enrichissant, est imprimé et en route pour votre boîte à lettre (si vous résidez en France métropolitaine et que vous êtes abonné). Il sera disponible en téléchargement à partir de dimanche midi.
En attendant, voici un exquis mot que vous pourrez découvrir dans ce numéro et qui est extrait du Dictionnaire de la cuisine française ancienne et moderne (1853) de P.-M.-J. Cousin de Courchamps.
Katchup
sub. masc.
Teinture ou consommé de champignons qui se fabrique en Angleterre, où l’on en fait une grande consommation. Cette espèce de sauce anglaise est toujours très âcre et ne doit s’employer qu’avec une extrême réserve. Du reste, l’usage de cette essence est fort inutile à Paris, où l’on peut avoir des champignons frais toute l’année.
Dans 10 jours, ce sera la fête des pères
Voici l’idée cadeau idéale : Comment faire la cuisine ? Car il n’y a pas que le service du vin, la découpe de la viande et la vaisselle qui soit maintenant réservées aux hommes 😉
Plus sérieusement, voici quelques autres ouvrages à offrir à un papa lecteur.
Pour finir, une petite citation de Mark Twain à retrouver dans le prochain numéro d’Agueusie :
“Mettez tous vos œufs dans le même panier – et surveillez le panier.”
Voilà, c’est tout pour cette fois.
À la revoyure !
Laurent, œuf de poisson chez Menu Fretin